Référentiel pour une gestion à la source des eaux pluviales dans la métropole

Le référentiel pour une gestion à la source des eaux pluviales dans la métropole du Grand Paris est engagé dans le cadre des réflexions sur la baignade en Seine et en Marne à l’horizon 2024 et plus particulièrement du comité de pilotage « Qualité de l’eau et baignade en vue de l’objectif Jeux olympiques et paralympiques -JOP- » piloté par le préfet de Région Ile-de-France et la maire de Paris.

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Inscrit au programme partenarial de l’Apur de 2017 à 2019, ce référentiel est élaboré en coordination étroite avec le groupe de travail sur « la gestion des eaux pluviales » (piloté par la Direction de l’Eau du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis -CD 93-) et celui sur « la priorisation des rejets » (piloté par le Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne -SIAAP-).

Ce référentiel est composé de 3 cahiers, le premier s’interroge sur les raisons d’une gestion à la source des eaux pluviales, le second sur les manières de gérer ces eaux, enfin le troisième s’intéresse aux acteurs de cette gestion intégrée des eaux pluviales.

Le cahier 1 (Pourquoi une gestion à la source des eaux pluviales ?) se concentre sur les grands enjeux propres à une situation métropolitaine en mutation. Les raisons d’un changement de paradigme dans la gestion à la source des eaux pluviales sont examinées à partir de plusieurs critères et attentes en matière de pratiques urbaines (baignade, îlots de fraîcheur), de gestion d’un héritage technique (réseau d’assainissement, déconnexion et désimperméabilisation), de préservation et de création de milieux urbains (écologie, qualité de vie), d’économie et d’amélioration de la ressource en eau.

Le cahier 2 (Comment gérer les eaux de pluie à la source ?) présente les différents moyens de gérer localement les eaux pluviales et les principaux freins et leviers communément rencontrés qu’ils soient liés aux tissus urbains, aux espaces publics et privés, aux opérations d’aménagement neuves ou de renouvellement urbains. Les moyens de déconnecter les eaux pluviales sont aussi abordés en termes de volumes, de stockage et d’infiltration, de perméabilité des sols, de pollution et de dépollution. Ces sujets sont traités à la fois sous forme de grandes thématiques et types d’actions et à partir de nombreux retours d’expériences.

Le Cahier 3 (Acteurs et retours d’expériences) a été réalisé à partir de quatre ateliers dédiés aux aménageurs et grands projets urbains, aux grands propriétaires fonciers et à la gestion du patrimoine, aux acteurs publics et à l’inscription des politiques publiques dans les documents réglementaires, et enfin aux acteurs privés.
La diversité des retours d’expériences témoigne d’un changement de culture dans l’ensemble de la chaîne d’acteurs avec en particulier l’intérêt d’une gestion des petites pluies comme opportunité pour réduire les volumes rejetées et repenser le rapport de la ville à l’eau.

Plusieurs encarts permettent de donner la parole aux acteurs impliqués dans la gestion de l’eau et de l’assainissement (villes, conseils départementaux, établissement public territorial -EPT-, syndicats…).

 

Interview de Frédéric Bertrand, architecte et urbaniste à l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) :

Ressources

Documents à télécharger

  • Étude

    Référentiel pour une gestion à la source des eaux pluviales dans la métropole - Cahier 1 | Pourquoi une gestion à la source des eaux pluviales ?

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  • Étude

    Référentiel pour une gestion à la source des eaux pluviales dans la métropole - Cahier 2 | Comment gérer les eaux de pluie à la source ?

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  • Étude

    Référentiel pour une gestion à la source des eaux pluviales dans la métropole - Cahier 3 | Acteurs et retours d'expériences

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Pour aller plus loin