Baignade en Seine et en Marne, pistes de réflexion sur les futurs sites

Emmarchement – Pont de l’Iéna © Apur

Dans le cadre de la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, la Maire de Paris, Anne Hidalgo a confirmé son souhait d’organiser le triathlon et les 10km de nage en eau libre dans la Seine au cœur de la capitale.
Cet engagement, s’il s’inscrit dans la continuité des actions déjà engagées pour la reconquête du fleuve et de ses berges, transforme le rapport entre la ville et l’eau. Il ouvre d’importantes perspectives pour de nouvelles activités dont des activités de loisirs dans une métropole marquée par la rareté de la présence de l’eau visible et la faiblesse de l’offre de sites de baignade et d’activités nautiques.


Pour préparer cet héritage majeur de la candidature olympique, en parallèle de la bonne gestion des rejets en Seine, des eaux de pluies et de l’accélération de la mise en œuvre du PAQES (Plan d’amélioration de la qualité des eaux de la Seine), il est nécessaire d’analyser l’ensemble des cours de la Seine et de la Marne pour dresser un premier inventaire des sites potentiels de baignade.
L’Apur, depuis de nombreuses années, accompagne les acteurs de l’eau et a développé une très grande connaissance de la Seine.
Sur cette base de connaissances et après avoir réuni de très nombreuses informations complémentaires en provenance des acteurs concernés par la Seine et la Marne, l’Apur a dressé un premier inventaire de 49 sites possibles de baignade dans la Métropole du Grand Paris.


Les 49 sites qui peuvent proposer plusieurs lieux de baignade ont été identifiés selon trois entrées :

  • Une approche multicritères : accessibilité, dynamique urbaine, sécurité (chenal navigable flux de bateaux), disponibilité (occupation mais aussi rejets et prises d’eau),
  • 3 types de baignade : en bord de quai (ponton…), dans le cours d’eau (bras secondaire…) ou sur le quai (bassin...),
  • 3 types de berges : berge naturelle, berge mixte (quai minéral et berge végétale), berge artificielle.

Deux sites olympiques sont retenus : le Pont d’Iéna (Trocadéro – Champ de Mars) et le Village Olympique (Saint-Denis, Ile de Saint-Denis et Saint Ouen). Plus largement, les sites cartographiés offrent une riche variété de développements, de la baignade saisonnière à celles pouvant ouvrir toute l’année avec des aménagements qui pour certains s’appuieraient sur des possibilités de filtrations naturelles (phytoremédiation…).
Un plan d’actions priorisées est engagé sous l’égide de l’État et de la Ville de Paris qui doit permettre d’atteindre une qualité des eaux de la Marne et de la Seine compatible avec la baignade. Sont impliqués le SIAAP, la Ville de Paris (DPE), Ports de Paris, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne.

Ressources

Documents à télécharger

  • Étude

    Baignade en Seine et en Marne, premiers éléments – Périmètre Métropole du Grand Paris – Tome 1 : cadre

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  • Baignade en Seine et en Marne, premiers éléments – Périmètre Métropole du Grand Paris – Tome 2 : fiches

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  • Baignade en Seine et en Marne, premiers éléments – Périmètre Métropole du Grand Paris – Tome 3 : 9 sites parisiens

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