Caissiers, infirmiers, livreurs, médecins, professeurs, ouvriers de la logistique… Ces travailleurs exerçant une profession dite « essentielle du quotidien » subviennent chaque jour aux besoins de la population.
La pandémie de Covid-19 a mis sur le devant de la scène le rôle indispensable de ces travailleurs qui ont continué leur activité sur leur lieu de travail pendant le premier confinement de mi-mars à mi-mai 2020.
L’Insee, l’Atelier parisien d’urbanisme (Apur), L’Institut Paris Région et l’Observatoire Régional de la Santé (ORS) Île-de-France ont publié conjointement deux notes pour apporter des éléments d’éclairage sur ces travailleurs essentiels.
Les travailleurs « essentiels du quotidien », une définition commune qui distingue 3 groupes :
- Les travailleurs de « première ligne » qui inclut les métiers de l’urgence et les métiers assurant les besoins vitaux du quotidien : santé, alimentation, transport et sécurité notamment.
- Les « relais des premières lignes » qui correspondent aux professions contribuant au bon fonctionnement et à la réalisation des missions des premières lignes et relève souvent des mêmes secteurs que ces dernières. S’y ajoutent d’autres fonctions clés : la logistique, l’information ou le secteur bancaire.
- Les « services publics du quotidien » qui assurent des missions de service à la population, indépendamment de la situation de crise sanitaire. Il s’agit des services publics de l’enfance et de l’éducation, du social et du sport.
Ces deux notes montrent que ces travailleurs essentiels du quotidien présentent des spécificités en termes de genre, d’origine, de temps de travail, de conditions d'emploi et d’accès au logement.
- La première note détaille leur profil, leurs niveaux de salaire et leurs conditions de logement : 55% des travailleurs essentiels du quotidien sont des femmes, 24% sont immigrés, ils disposent de niveaux de salaires plus faibles que les autres actifs et ont plus souvent que les autres salariés des contrats à temps partiel...
- La seconde analyse la géographie de leurs lieux de résidence et de travail : 34% des emplois en Île-de-France sont des emplois essentiels du quotidien, une majorité (55%) des travailleurs essentiels réside à moins de 10 km de leur lieu de travail. Les actifs essentiels du quotidien occupent plus souvent un emploi dans leur département de résidence que les autres actifs.
Liens des deux notes :
- Qui sont les 1,8 million de travailleurs « essentiels du quotidien » résidant en Île-de-France
- Où habitent les actifs « essentiels du quotidien » qui travaillent en Île-de-France ?
Contact presse : communication@apur.org
